TY - CONF ID - 10442/16541 A1 - Κουμπουρλής, Γ. Y1 - 2004/// T1 - Όταν οι ιστορικοί μιλούν για τον εαυτό τους: Ο ρόλος του εθνικού ιστορικού στους πρωτοπόρους της ελληνικής εθνικής σχολής T2 - Ιστοριογραφία της νεότερης και σύγχρονης Ελλάδας 1833-2002: Δ’ διεθνές συνέδριο ιστορίας: Πρακτικά: Τόμος Α’ JF - Ιστοριογραφία της νεότερης και σύγχρονης Ελλάδας 1833-2002 SN - 960-7916-39-5 (σετ) PB - Εθνικό Ίδρυμα Ερευνών. Κέντρο Νεοελληνικών Ερευνών SP - 81–101EP - UR - https://hdl.handle.net/10442/16541 N2 - Il s’agit d’examiner le discours des pionniers de l’école historiographique nationale (alias école romantique) grecque sur le rôle de Yhistorien national : ses devoirs, ses engagements à la fois scientifiques et politiques. En d’autres termes, il s’agit de traiter des enjeux politico-idéologiques affrontés par les représentants de cette école et discerner la manière dont ceux-ci ont su finalement combiner la politique et l’histoire à travers la formation de l’histoire nationale grecque. Bien que considérant la politique et l’histoire comme un tandem inséparable, les pionniers de cette école, Zambélios et Paparrigopoulos, n’ont jamais hésité à privilégier ce qu’ils comprenaient comme leur “devoir patriotique”. En effet, malgré un discours sur l’obligation de l’historien de faire preuve d’impartialité et d’objectivité, eux-mêmes n’ont pas évité de parler de “points de vue nationaux”, grecs ou autres, dans l’historiographie et de consacrer leur vie à la “légitimation scientifique des intérêts nationaux grecs”. C’est dans ce but qu’ils ont entrepris la tâche d’attribuer un caractère national à l’histoire de Grèce, qu’il s’agisse de l’histoire de l’Antiquité ou de Byzance. Dans leur esprit, la nation grecque devait revendiquer “son” passé, tout comme elle revendiquait la “renaissance” d’un empire grec qui se substituerait à l’empire ottoman. On ne peut donc interpréter leurs références idéologiques au passé byzantin qu’en faisant état des revendications géopolitiques du nationalisme grec de l’époque. ER -