Περίληψη: | La France a joué un rôle prépondérant en Grèce post-révolutionnaire, non seulement par sa présence militaire et/ou politique, mais aussi en tant que source intellectuelle, modèle culturel et représentation emblématique d’un Occident à la fois objet d’admiration et de défiance. Le rôle donc de la France fut à la fois concret et pragmatique ainsi qu’abstrait et théorique. Dans tous les cas, la France fut un modèle, non pas tant ou non pas seulement concrètement national ou européen, mais plutôt occidental, dans tout ce que l’Occident représente dans les consciences. Cet article examine les traces visibles et les échos invisibles d’une France tant pragmatique que fantasmatique dans des textes adressés à la jeunesse, pendant la deuxième moitié du xixe et le début du xxe siècle. Les lectures destinées à la jeunesse reflètent dans une large mesure les idéologies courantes de la société, tandis que les manuels scolaires, dont le rôle est essentiellement de préparer les futurs citoyens, propagent le discours officiel de l’état, l’idéologie dominante. Sources de notre problématique sont la revue la plus appréciée de l’époque, La Formation des jeunes, ainsi qu’un bon nombre de manuels scolaires entre 1880 et 1922. France played a prominent role in post-revolutionary Greece, not only through its military and/or political presence, but also as an intellectual source, cultural model and emblematic representation of a West that was both admired and distrusted. France’s role was therefore both concrete and pragmatic as well as abstract and theoretical. In all cases, France was a model, not so much or not only concretely national or European, but rather Western, in all that the West represents in the consciousness. This article examines the visible traces and invisible echoes of a pragmatic as well as a fictitious France in texts addressed to young people during the second half of the nineteenth and the beginning of the twentieth century. The readings intended for youth reflect to a large extent the current ideologies of the society, while the school textbooks, whose role is essentially to prepare the future citizens, propagate the official discourse of the state, the dominant ideology. The sources of our problematic are the most popular magazine of the time, La Formation des jeunes, as well as a good number of school textbooks between 1880 and 1922. |